« Tu enseignes le mieux ce que tu as le plus besoin d’apprendre. »
Richard Bach, Le Messie récalcitrant

Nos récits fondateurs font de l’espérance humaine un moteur vers la grandeur, la rédemption, la gloire. L’espérance est le bastion des dévots du monde entier, qu’il soit du Tibet ou de Bolivie, du Ghana ou de Grèce, ces visages parcourus, défigurés ou irradiants, m’ont indiqué le sens d’une vie d’enseignement et d’amitié.
L’espérance a changé, certains la voient ailleurs, d’autres plus du tout. Mais au nihilisme, au fanatisme, je veux défendre que l’espérance est vivante, qu’elle naît de l’expérience de vivre, qu’elle se propage à travers ceux qui cherchent. L’espérance commence par la volonté de vivre, s’achèverait-elle dans la gloire ?
Donner goût, transmettre l’envie de faire, il n’y a pas de cri plus urgent. Apprendre. Je suis auteur et professeur de philosophie, La revue cénacle m’est alors un espace libre, ouvert, où la pensée peut reprendre son souffle avant de repartir dans le monde. Sa prétention est simple, redonner l’audace – que dis-je, l’espérance – de vivre jusqu’à la gloire.
« Notre monde n’a pas besoin d’âmes tièdes. Il a besoin de cœurs brûlants. »
Camus, 26 décembre 1944
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